Seuil, 1979. — 298 p. — Collection « Points. Essais » ─ Série « Figures »
Les analyses de littérature amorcées dans « Figures I » se poursuivent ici dans deux directions principales, qui en quelques points se croisent ou se rejoignent : théorie du récit, poétique du langage. Certains de ces carrefours, ou repères, se nomment « Baroque », « Balzac », « Princesse de Clèves », « Stendhal », « Recherche du temps perdu », d’autres : « espace du texte », « récit et discours », « arbitraire et motivation », « langage indirect ». Critique et théorie littéraires éprouvent et manifestent ainsi leur écartement nécessaire et leur articulation féconde : irréductibles et complémentaires, à la recherche d’une nouvelle « poétique ».
Gérard Genette est né à Paris en 1930. Ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure, agrégé de Lettres, il a été de 1956 à 1963 professeur d'hypokâgne au Mans. Il est actuellement assistant de littérature française à la Sorbonne. Ses études critiques ont paru dans les revues : « Les Lettres Nouvelles », « La Nouvelle Revue Française », « Tel Quel », « Critique », « Les Cahiers de l'Herne », « l'Arc », « Le Mercure de France » et en préface à des extraits de « l'Astrée », d'Honoré d'Urfé et dans « Le Labyrinthe » d'Alain Robbe-Grillet, dans la collection Le Monde en 10/18. Gérard Genette est également Maître de conférence à l'Ecole Normale Supérieure. Il a été Directeur d'études à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, où il animait un séminaire d'esthétique et de poétique. Il dirige la collection « Poétique » aux Éditions du Seuil.