De Boeck Supérieur, 2013. — 176 p. — (Traducto).
"Cet ouvrage entend lancer une réflexion sur la terminologie multilingue, en examinant notamment le cas d'un domaine spécifique, celui de l'égalité entre les hommes et les femmes, qui est loin d'épuiser les débats et les confrontations entre acteurs aussi bien nationaux qu'internationaux.
L'auteure revient sur les principales approches en terminologie et propose une démarche discursive d'« archive » qui peut se révéler utile pour améliorer non seulement la flexibilité des ressources terminologiques électroniques multilingues, mais aussi pour repenser les critères de normalisation et pour relier la terminologie à la traduction.
Les nombreux exemples, tirés des discours multilingues de plusieurs organisations et institutions internationales (OCDE, OIF, ONU, UE, UNESCO...), permettent non seulement d'illustrer le propos de l'auteure, mais ils amènent aussi à repenser le rôle du terminologue/terminographe et à poser la question de la nécessité d'une éthique en terminologie. Outil incontournable pour tout traducteur et terminologue, cet ouvrage fournit une méthode raisonnée pour s'orienter à travers la prolifération des termes que les sources informatiques actuelles contribuent à accroître sans cesse.
Il s'adresse en priorité aux spécialistes du domaine (terminologues, terminographes, traducteurs, experts), aux analystes du discours, aux experts en communication, aux enseignants, mais aussi aux décideurs qui contribuent à orienter les politiques nationales, internationales et transnationales".
Rachele RAUS est enseignante-chercheuse de linguistique française à l'Université de Turin où elle enseigne depuis 2002. De 2009 à 2012, elle a également dirigé le CIRSDe (Centre de recherche interdisciplinaire sur les Femmes) de Turin. Elle s'est spécialisée en sémantique et en analyse du discours et s'intéresse également à la terminologie, notamment de l'égalité H/F, dans une perspective de traduction. Elle a publié et dirigé des ouvrages sur la lexicologie et sur la terminologie, en privilégiant l'« observatoire » de l'analyse du discours.